• Titre: Les Anges Déchus 1: Hush, Hush
• Auteur: Becca Fitzpatrick
• Editions: Pocket
• Pages: 382
• ISBN: 978-2266210492
• Prix: 7.60€

Dans la ville brumeuse de Portland, Nora tente de mener une vie ordinaire depuis la mort violente de son père quelques mois auparavant. Lors d'un cours de biologie, elle fait la connaissance de Patch, qui vient d'arriver en ville. Il est séduisant, mystérieux, toutes les filles en sont folles, mais la vie de Nora est déjà bien trop remplie. Comment Patch peut-il en savoir autant d'argent sur son compte ? Pourquoi se retrouve-t-il toujours sur sa route quand elle cherche à l'éviter ? Alors que les deux adolescents se rapprochent, Nora prend peur : un inconnu masqué attaque sa voiture, sa chambre est fouillée, mise à sac ; et quand elle appelle la police, tout est miraculeusement rentré dans l'ordre. Sans le savoir, Nora est devenue l'objet de la guerre qui agite les anges déchus et les Nephilim. Et en tombant amoureuse de Patch, elle va découvrir que la passion peut être fatale...

Hush, hush est un roman très agréable à lire par sa simplicité, sa légèreté, ses personnages aux caractères très différents.
Certes, ce roman n'est pas un roman avec un suspens à vous couper le souffle, il est assez évident de deviner ce qui va se passer, mais on a tout de même du mal à fermer ce livre, il y a quelque chose qui nous tient lié à lui.
Le fait d'utiliser des anges nous changent des histoires à répétition de vampires à l'eau de rose. Ici, nous découvrons un nouvel univers, de nouvelle règle qui nous envoûte.
Comme à mon habitude, j'ai toujours du mal avec les personnages principaux féminin, que je trouve un peu trop nunuche à mon goût (certes ici Nora n'est pas aussi nunuche que dans certains romans, mais elle a souvent des réactions qui m'exaspère). Ensuite, il y a Elliot, personnage que j'ai eu en horreur dès son apparition. Jules, à qui je n'ai pas vraiment fait attention, et bien sûr, Patch, le beau ténébreux qui perturbe notre héroïne... Et il y a de quoi, l'auteur a effectivement énormément bien travaillé ce personnage, qui je trouve, à un comportement différent de ceux des autres romans...

Enfin, je ne vais pas m'étaler plus, risquant de partir sur des détails qui pourraient gâcher le plaisir de certains ^^

Je recommande ce roman qui permet de passer un moment très agréable, sans prise de tête 

• Titre: Ma Vie pour la Tienne
• Auteur: Jodi Picoult
• Editions: J'ai Lu
• Pages: 570
• ISBN: 978-2290007662
• Prix: 8€

A treize ans, Anna a déjà subi de nombreuses interventions et transfusions afin que sa sœur aînée Kate puisse combattre la leucémie qui la ronge depuis l'enfance. Anna sait qu'elle a été conçue pour être génétiquement compatible avec Kate et qu'elle est son seul espoir. Cependant, lorsqu'on lui demande de faire don d'un rein, l'adolescente refuse. Elle veut disposer librement de son corps et ira jusqu'au bout pour se faire entendre... S'inspirant d'un fait réel sur une " enfant-médicament ", voici un récit choral subtil et profondément humain.

Ma Vie pour la Tienne est l'histoire d'une famille déchirée par leur combat quotidien contre la leucémie dont est atteinte leur fille et soeur Kate. Tout au long de ce roman, nous pouvons suivre la conséquence d'un tel enjeu affectif et moral, ainsi que ce que cela engendre dans la vie d'une famille. Fuir la mort à tout prix est quelque chose de trop fort pour un être humain, vivre dans la peur et l'angoisse ne peut que détruire tout humain y étant confronté à longue durée... C'est cela que nous vivons à travers ce roman. 

Nous sommes ballotés de personnages en personnages, ayant les visions de tous, et nous faisant donc notre propre avis, en ayant ces différents points de vue, et non l'avis d'un seul et même personnage.

Pour ma part, je me suis énormément attachée à Anna, conçue pour être exactement compatible génétiquement à Kate, et ne se sentant donc pas comme "la fille de..." mais comme "l'objet de survie de Kate"; et de son père Brian, que l'on ressent totalement brisé, ne voulant pas offenser sa femme, au risque de ne pas donner son affection à Anna.

Sara, la mère, m'a énormément irritée... D'un côté, je comprenais qu'elle veuille tout mettre en oeuvre pour sauver sa première fille, mais le fait qu'elle ne donne pas d'affection à Anna m'a énervé! Je me disais que pour elle, Anna avait été SEULEMENT conçue dans ce but, ce que je n'ai pas ressentie venant de la part de Brian qui lui voulait sauver sa première fille mais aussi traiter Anna comme son enfant!

Ce roman est certainement un des plus poignant auquel j'ai eu à faire, le desespoir d'une famille que l'on sent se briser, mais que l'on aimerait reconsolider. On sait que cela est possible, on aimerait leur donner la clé, mais nous ne pouvons pas, étant simple spectateur de la chute. 

Puis vient l'histoire d'amour entre Campbell et Julia, cet amour que l'on sent puissant, mais qui est impossible, tiraillé par un secret...

La fin est des plus surprenantes, j'avoue que JAMAIS à un seul moment je n'ai pu penser à cela; j'ai été saisi au coeur, allant même jusqu'à verser des larmes!

L'auteur utilise des mots et tourne ses phrases avec une telle puissance, nous sentons que son vécu est là, que le sentiment de perdre son enfant l'a touché, le sien ayant subi dix opérations chirurgicales en seulement trois ans.

Enfin, vous l'aurez compris ce roman m'a boulversé au plus profond de moi, et c'est un roman que je conseille à tout le monde, nous faisant réaliser que tout n'est pas rose, et qu'un malheur peut vite abattre une famille!

Ce livre est partagé entre 2 journaux, un pour chaque frère... Rachel, le premier, s'est suicidé en apprenant que son père est un ex-SS et après plusieurs recherches. Il reste alors Malrich, qui va s'approprier le journal de son frère, afin de mieux comprendre. Nous nous retrouvons devant deux philosophies différentes. Le premier, qui se sent coupable des choix de son père, et le second, qui veut proclamer la vérité autour de lui, afin que le génocide ne recommence pas....

Celui-ci va même jusqu'à comparer génocide-nazi à banlieue-islam. Effectivement, il évoque le fait que les islamistes "gérant" sa cité, où l'autorité n'a aucun pouvoir, sont prêts à s'accaparer le monde, et à supprimer les personnes étant contre cette religion. Ceux-ci ne souhaitent pas mettre les crimes sous leur responsabilité, mais indiquent que c'est sous les ordres de Allah qu'ils agissent, et agiront...

Un roman qui nous en apprend sur l'organisation des banlieues parisiennes, sur le génocide, sur l'Algérie... Un roman qui donne à réflexion...

J'ai trouvé ce livre extrêmement bizarre. Pour commencer, nous entrons dans une famille de "dégénérés". Nous avons le tableau de la mère accro aux régimes, qui ne mange que des plats Weight Watchers, qui force sa fille Carmen à faire de même, et le "beau-père" complètement desespéré par cette situation, qui glisse en douce de l'alimentation grasse à Carmen.

Je trouve déjà cette attitude très pénible de voir qu'une mère pousse une jeune fille à faire des régimes, au lieu de l'alimenter de manière équilibré, et de voir que de son côté le beau-père ne donne que de la graisse... Cela fait très contraste pour l'estomac de la jeune fille...

Puis, nous en venons au déménagement, qui inclut la séparation de sa mère et de son beau-père. Et nous rencontrons alors la grand-mère qui s'empiffre à longueur de journée devant la télé, le grand-père toujours au bar, et l'arrivée au collège de Carmen. Carmen que je ne plains pas, et même qui m'irrite de manière extrême, en s'en prenant à une de ces camarades... Une véritable peste... Puis nous pourrons voir la situation s'inverser pour elle, et personnellement, j'ai trouvé même cela bien, puisque je ne supporte pas ce genre de comportement.

A l'arrivée dans cette nouvelle ville, nous ne nous apercevons que très légèrement du début des régimes draconniens, puisque Carmen n'est pas souvent chez elle, elle vadrouille entre la Mémé, sa tante, et Billy, qui l'a nourrisse tant bien que mal. C'est seul passage chez elle, nous la sentons malheureuse, elle a faim, ne se sent pas aimé par sa mère, et y est presque indifférente...

Puis, elle commence à se faire vomir, nous voyons que cela devient une obsession pour elle, se goinffrait et vomir, tel est désormais son rituel, tout le monde est choqué par son changement corporel, sauf sa mère, qui l'encourage même à faire du sport, et à moins manger.

Jusqu'au déménagement dans la maison, et c'est à ce moment que nous nous rendons compte que cela devient grave, sa mère devient totalement folle, séquestre sa fille pour qu'elles jeûnent ensemble... Heureusement, Carmen peut enfin sortir,... et je ne vous dirai pas la fin...

Les dernières pages m'ont quelque peu deçu, une courte révélation, qui pour ma part, n'est même pas surprenant, puis les dernières pages ne sont meme pas vraiment utiles je trouve...

Personnellement, cela ne m'a pas fait poser de questions sur mon alimentation, car de un, même en mangeant gras, je ne grossis pas, et de deux, se priver d'alimentation ne me vient meme pas à l'esprit, je pense que le mieux pour ne pas manger n'est pas de se priver, mais de manger de manière équilibrée, des exces de temps en temps ne font pas bien de mal... mais la privation de nourriture, c'est vraiment "stupide" à mes yeux... Lorsque c'est une maladie, on ne peut hélas pas y faire grand chose, puisque cela touche au mental, comme tel est le cas pour la mère. Si elle ne veut pas changer, personne ne pourra le faire.

J'ai vraiment apprécié la lecture de ce livre, me plonger dans cette autre culture. Ces nombreux gestes à apprendre pour ne pas vexer son entourage, chaque geste signifiant tentation, timidité... Ce respect parfois trop important, cette vie dictée par maints lois... Une vie agréable à Vivre à travers l'histoire de Sayuri, nous vivons chaque évènement, chaque joie, chaque angoisse avec elle, tout comme ses déceptions.

Mais tout de même, une vie que j'ai du mal à m'imaginer vivre...